Les ordinateurs tout-en-un à l'image de l'iMac ont le vent en poupe
Une fois encore, dans le domaine de l'ordinateur tout-en-un, Apple a toujours fait office de défricheur, et ce depuis la première version de cette machine il y a plus de 12 ans.
Encore aujourd'hui, l'iMac donne le ton sur ce que doit être un ordinateur tout-en-un de bureau et ses ventes explosent selon Digitimes. Sur ce marché, les iMac représentent 40% des ventes et sa croissance en 2011 pourrait atteindre 20 à 40% de mieux.
Certes, Apple force bien le destin de ces machines en creusant toujours plus l'écart tarifaire entre elles et les Mac Pro, mais ce n'est pas le seul facteur.
La seconde grande évolution de ces iMac après le passage aux LCD s'est faite en 2009 lorsque ces machines ont commencé à embarquer des processeurs destinés aux ordinateurs de bureau et plus des puces de portables. Leur rapport prix puissance a alors fortement progressé en leur faveur les transformant en vraies stations de travail.
Sans rentrer dans tous les détails, il n'est plus si saugrenu pour un professionnel que de vouloir se payer un iMac (nous passons sur les écrans brillants, les pannes forcément globales...). Cette machine peut accueillir 16 Go de RAM, un processeur 4 coeurs et certainement bientôt 6, un SSD...
Même Que Choisir souvent critique au sujet d'Apple ne s'y est pas trompé et a mis Apple en tête des tests de ces machines ultra compactes.
Bien entendu, nous déplorerions que les Mac Pro puissent passer à la trappe un jour comme les Xserve. Tout comme eux, ils restent incontournables dans certains domaines, mais il est vrai qu'aujourd'hui, un iMac suffira à la grande majorité des personnes désireuses d'avoir autre chose qu'un portable. Comme nous l'avons montré, il est possible d'en changer le disque dur et même le processeur. Le seul composant encore trop difficile à dégoter est bien la carte graphique, mais si les parts de marché de ces machines augmentent aussi sur PC, tout espoir n'est pas perdu.
A ce sujet, et puisque Apple tend à se désengager de certains marchés, nous serions ravis qu'ils le fassent de celui des cartes graphiques, au niveau matériel et logiciel, domaines où ils ont toujours été à la traîne. Pour ça il leur suffirait de modifier l'EFI des machines afin qu'elles se contentent de lire le bios des cartes PC, ce qu'elles font déjà en fait, mais directement et pas via un premier bios implanté sur la ROM des cartes. Ainsi, la concurrence entre les fabricants pourrait jouer à plein. Mais il est certainement trop tôt pour ça comme l'a prouvé la société en installant les premières protections de l'histoire informatique dans les bios de ses Radeon HD 5770 et 5870, protections qui n'ont duré bien entendu que quelques jours.