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MacBidouille

La France aussi se méfie des équipementiers réseaux asiatiques

Après le projet de loi du Congrès américain il y a quelques jours, c'est la France qui aurait dans les cartons un projet de loi visant à interdire l'utilisation des équipements de télécommunications d'origine chinoise dans certains contextes, pour des raisons de sécurité, à cause des craintes sur la présence de backdoors permettant l'espionnage des communications.

Mais là où le Congrès américain restait relativement modéré, en ne demandant l'interdiction que dans les administrations, la France pourrait selon Les Échos aller un peu plus loin, puisque l'interdiction pourrait s'appliquer aussi à des sociétés privés, comme les opérateurs mobiles, et ne porterait pas que sur les équipements chinois, mais aussi sur ceux en provenance de Corée du Sud.

Ces équipements sont d'ailleurs en fait déjà interdits de manière informelle dans des cœurs de réseau des opérateurs : les équipements utilisés dans les cœurs de réseau doivent avoir été validés par l'Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information, qui refuse pour l'instant de valider les produits des équipementiers chinois.

Si elle risque de provoquer de nouvelles tensions politiques, une telle législation ferait par contre les affaires des équipementiers européens, et en particulier Alcatel-Lucent, qui pourrait ainsi se sortir d'une mauvaise situation. Elle pourrait par contre coûter cher aux opérateurs, surtout si la mesure est rétroactive et impose le remplacement des équipements existants. Bouygues Telecom et SFR ont par exemple déployé de nombreuses antennes-relais Huawei, qui représenteraient jusqu'à 50% de leur parc.

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