Starbucks veut devenir intermédiaire de transactions financières
Tout le monde ou presque a dans sa poche une carte de crédit. Ces produits se sont largement généralisés et permettent aux sociétés qui les éditent de toucher des commissions sur les achats réalisés en offrant au client, au commerçant et aux banques un service clé en main de transactions aussi sécurisé que possible.
Ce rôle d'intermédiaire est bien tentant pour tous ceux qui ont des moyens techniques de le jouer. Une fois les infrastructures mises en place, ce business génère des revenus sans gros travail. C'est la raison pour laquelle la plupart des constucteurs d'appareils électroniques, à commencer par les smartphones, s'intéressent à ce juteux business.
Bien que ses intentions n'aient pas encore clairement été dévoilées, Apple fait partie des groupes lorgnant sur ce business. Elle a déjà une base solide, des centaines de millions d'appareils sous iOS et un système d'achat liant compte bancaire et ces appareils. Il ne reste que d'autres choses à mettre en place comme l'achat sans contact et la sécurité qui est en cours de déploiement avec le Touch ID, un système très fiable par rapport à d'autres.
Depuis quelques temps Starbucks propose à ses clients de payer avec leur smartphone leurs consommations dans ses cafés. A la surprise de pas mal de monde la société voudrait griller la politesse à tout le monde et se lancer dans ce marché de la transaction financière. Elle serait en train de monter un système permettant à d'autres commerçants, moyennant une commission, de pouvoir utiliser son système pour permettre aux clients de payer leurs achats. S'il est assez surprenant que Starbucks se lance dans ce business, la société semble vouloir jouer le jeu du premier lancé - premier servi pour se faire une place dans un marché où il pourra y avoir des dizaines de protagonistes.
De son côté, Apple fera certainement comme d'habitude, prendre son temps pour peaufiner les choses et faire ensuite un lancement massif avec des partenariat déjà signés. La société peut se permettre de faire des choses que d'autres ne peuvent tenter. Elle en a les moyens techniques mais surtout les moyens financiers. En effet, avec sa réserve colossale d'argent elle peut pratiquement du jour au lendemain devenir aussi une banque, sa garantie d'actifs étant très très largement suffisante. A ce moment-là elle ressemblera un peu plus à un conglomérat à la japonaise ou la coréenne.